Le Mont Denier et le Sommet de l’Agra
Saint-Jurs (04)
24 / 09 / 2025
Tout a commencé sur le plateau de Valensole. Bien que la visibilité soit limitée à une vingtaine de mètres, on put entrevoir une harde de biches le long de la route. D’aucuns virent des chèvres mais la buée sur les vitres de la voiture les aura induit en erreur.
A Saint Jurs, une voiture manquait à l’appel. Une erreur d’orientation, rien de grave. En attendant, les têtes levées au ciel, les optimistes dirent : « Un coup de mistral, et hop ! » Les pragmatiques suggérèrent « On va sortir le bonnet et les gants ». Les réalistes répondirent « C’est l’automne… sont nuls à la météo ! »
Au complet au nombre de 16, nous empruntâmes la piste derrière Jean Louis qui nous conduisit au col de Saint Jurs. Malgré la montée en altitude, rien n’y fit, le ciel restait toujours bouché.
Après une douce montée dans la pinède, petite pause, puis il faut affronter directement les courbes de niveau sur 200 m de dénivelé jusqu’au somment du Mont Denier. On a bien essayé d’imaginer le panorama, la vallée de Majastres d’un côté, le lac de Sainte Croix de l’autre. A la moindre trouée dans le ciel traversée par les rayons du soleil, on entendit des « Ah! », des « Oh! » mais rien n’y fit. Le brouillard n’arrêta pas de monter et monter encore.
Après un aller retour sur la crête, descente sur le même chemin jusqu’au col de Cabane et bifurcation à gauche dans la forêt vers le sommet de l’Agra. Pause déjeuner juste avant d’atteindre la vigie de laquelle les scrutateurs de feu ont a priori un panorama grandiose sur le Verdon.
La descente très agréable en lacets débouche sur un petit passage rocheux. De là, au dessous d’un mur de brouillard bien gris comme suspendu dans le ciel, on a pu voir le plateau de Valensole ensoleillé. Au Collet, virée à droite sur le PR qui grimpe jusqu’au col de Saint Jurs. Vers l’est, le ciel très noir zébré d’éclairs et le roulement du tonnerre annonciateurs d’orage fit presser le pas.
Revenus au point de départ, une roue de voiture parait dégonflée. 4 à 5 randonneurs s’affairèrent dans et sous le coffre, un autre lut la notice explicative, mais rien n’y fit, la roue de secours fut inaccessible. Vite remontés dans les voitures à cause d’une pluie de grêle ou de neige fondue, retour vers Saint Jurs où on pouvait espérer se désaltérer ou se réchauffer d’un thé ou d’un chocolat chaud. Rien n’y fit, tout était fermé.
Retour à Forcalquier sans imprévu.
Merci à Jean Louis qui nous ramènera bientôt au Mont Denier.
Nous avons marché 4 heures 30 sur 9,50 km avec un dénivelé positif de 621 m.