Randonnée Patrimoine autour de Saint-Jean-de-Sault (84)

15 / 06 / 2025

 

Nous étions 10 au départ de cette petite randonnée de 10 km et 250 m de dénivelé au départ de Saint-Jean-de Sault,

anciennement Saint-Jean-Durfort, du nom de la tour forte, aujourd’hui quasi disparue en haut du village. Après une montée ombragée en sous-bois (on fait quasiment la totalité du dénivelé), nous arrivons sur le plateau au niveau de la tour de Durfort, pour une pause banane et on voit au loin au niveau du domaine de la Tour (gite, centre équestre ...) un grand rassemblement, et quelque peu bruyant, celui du 1e salon de la randonnée ... motorisée ! on espère bien que ce sera le dernier !

 

Nous continuons sur le plateau durant près de 2 kms, au travers des champs de lavandes (pas encore totalement fleuris) et de petit épeautre avec en toile de fond, le géant chauve, le VentouxUn peu plus loin, nous arrivons à Champ Long, et sa mosaïque de cultures et où se faisait durant la dernière guerre le ravitaillement parachutage du maquis très actif du Ventoux. Retour aux voitures après la traversée du hameau de Saint-Jean et de ses places et ruelles aux noms évocateurs, la rue du Demi-tour, la rue Ronflette, la rue de la Pétanque, la rue Courte, la placette de l’Abeille assoiffée, celle du platane Papoteur, ou encore la rue Raoul ça roule...  Nous tombons sur le barbecue organisé par les 26 habitants du lieu (ils étaient 600 au XIXe) et gentiment une dame vient nous ouvrir l’église Saint-Jean-Baptiste.

 

Départ pour Sault et visite du village sur les pas de Loup d’Agoult, seigneur de Sault au moyen- âge, à l’origine semble-t-il du blason de la ville (un loup). Lecture de paysage depuis le promenoir et déambulation commentée dans le village : place du château, visite de l’église romane ND de la Tour, place du marché qui accueillait depuis 1515 le marché hebdomadaire du mercredi, rue esquiche Mouche, porte royale...  pour remonter par la rue Rompe-Cul. Nous terminons devant la boutique du célèbre nougatier André Boyer, depuis 1887. Les Boyer s’installe dans cette

boutique en 1950 et font réaliser mobilier et devanture en noyer sculptée par un ébéniste local. Certains gourmands se laissent tenter et enfin halte désaltérante au bar du promenoir.

 

 

Sabrina