J 1

Le Cham de l’Hermet

07  /  10  /  2024

 

Nous nous retrouvons, tous les participants à ce séjour, à midi comme prévu dans le programme.

Pour ce premier après midi, nous laissons les véhicules sur le parking du gîte et, sac sur le dos et bonnes chaussures aux pieds, nous partons au dessus du village, par un chemin assez pentu, caladé de belle manière par les ancêtres du lieu. Il faut dire que la matière première granitique ne manque pas. C’est d‘ailleurs un vrai patchwork de tons divers offert par la nature sur un tel matériau. Cela n’enlève rien au mérite des bâtisseurs.

 

Arrivés sur la lande balayée par le vent, une légère pluie et un peu de froid, nous nous dirigeons vers la bergerie de l’Hermet qui sera notre refuge pour le repas tiré des sacs. Bel édifice solidement bâti sur des murs de 2 mètres à leur base. Intérieur très sombre, beaucoup de courant d’air, mais il en faut plus aux randonneurs optimistes que nous sommes pour se plaindre. Nos gamelles vides et

quelques douceurs sucrées partagées, nous reprenons notre chemin.

Le soleil n’est pas loin derrière les nuages. La lande est pauvre mais le pays est fier.

Nous quittons l’Hermet pour nous diriger vers un hameau. Les encadrements de portes sont remarquables. L’architecture riche de simplicité et solide comme le roc qui constitue les maisons.

Une petite fontaine couverte, lieu de rencontres autrefois, un écriteaux rappelle les devoirs des visiteurs : ‘‘Respectez l‘eau et les fougères de cette fontaine (crée en 1907)’’.

L’option est prise de remonter vers l Hermet, histoire de bien s’imprégner du paysage, de l’humidité ambiante et justifier l’apéro et le repas du soir.

 

Le retour par le chemin de l’aller est un peu ardu en descente, l’horizon se noircit, une pluie fine nous rafraîchit. Nous croisons deux pèlerins cherchant un refuge pour la nuit, qui se situerait entre Pont de Montvert et Florac (distance 10 km), mais n’ont pas d’autres informations. Nous leur souhaitons bon courage…

Les 14 participants au séjour sont heureux d’arriver au bercail.

 

La rando :

Distance parcourue : 9,20 km

Dénivelée positive : 272 mètres

Durée de marche : 3 h 37

Altitude maxi : 1 125 mètres

 

L.M

 Jour 2

Le Causse de Sauveterre depuis Molines

Ispagnac (48)

08/10/2024

 

Nous partons de Molines, où se trouve l'usine d'embouteillage de l'eau de Quézac, par un agréable sentier en balcon. Nous pouvons admirer le vallon d'Ispagnac où coule le Tarn.

Lors de la pause banane nous avons vue sur les villages de Quézac et d'Ispagnac. Puis nous cheminons dans un vallon sous les chênes et les pins jusqu'au hameau de Paros avec son clocher de tourmente qui permettait aux personnes perdues dans le brouillard ou la tempête de neige de se diriger.

Passé le hameau de Paros le Causse de Sauveterre se dévoile peu à peu, avec son paysage plus rude. Nous progressons sur de larges chemins aux abords desquels nous goûtons des cornouilles et faisons une abondante cueillette de lactaires sanguins. Nous pique-niquons près d'une cabane entourée de dolines, dépressions arrondies qui permettant les cultures. Puis nous reprenons notre route jusqu'au Mas André, village aux toits de lauzes.

Nous quittons le causse pour redescendre à travers des bois de pins, puis de chênes jusqu'à retrouver le sentier pris à la montée qui nous ramène à notre point de départ. Nous visitons ensuite le village de Quézac avec son pont sur le Tarn construit au XIVème siècle afin d'éviter les nombreuses noyades qui se produisaient au passage à gué. La journée se termine par la dégustation d'une bonne poêlée de champignons.

CD

J 3
Le Pic Cassini
09 / 10 / 2024
La journée irlandaise
L’Irlande est connue entre autre pour ses vertes prairies clôturées,  ses doux vallonnements, ses tourbières, mais aussi pour 
son temps pluvieux et son brouillard. Nous avons donc eu notre journée irlandaise, mais sur les causses de la Lozère.
Au départ, après avoir passé un pont de pierre au dessus du Tarn, nous passâmes au Mas Camargue, avec ses moulins. 
Nous sommes ensuite montés jusqu’au Mas de la Barque, station de ski de fond où nous prîmes la pause banane,
avant de grimper au pic Cassini, nommé en l’honneur de la famille Cassini, premiers à cartographier l’ensemble du territoire
français. Cela leur pris quatre générations.
La pause déjeuner fut faite un peu en dessous du pic, puis nous partîmes vers les sources du Tarn. 
C’est à ce moment que le brouillard et le vent se mirent de la partie. La descente se fit en longeant le Tarn, puis en coupant
par un sentier de découverte. Cela permis à quelques uns de libérer un cours d’eau bouché par les feuilles automnales.
Patrick

J 4

Puechs et Menhirs des Bondons

10  /  10  /  2024

 

La rando commence au parking en face de la mairie du petit village des Bondons. Nous suivons alors la route goudronnée en croisant sur notre droite le chantier du futur Centre d’Interprétation mégalithique des Bondons. En effet, la commune, située dans le cœur du Parc National des Cévennes est connue pour les 154 mégalithes qu’elle abrite sur le Cham des Bondons (Cham = plateau ou Causse en occitan local). Ce qui en fait le deuxième site européen en termes de mégalithes, après Carnac ! Nous quittons la route pour emprunter un chemin qui grimpe et nous amène sur le Cham proprement dit.

 

Là nous attendent depuis environ 8 millénaires ces grosses pierres dressées devant un paysage magnifique : au-delà de la vallée du Tarn, nous apercevons au sud-est le Causse Méjean et le Mont Aigoual en plein sud.

Nous faisons la pause repas à l’abri du vent près d’un gîte bien nommé « Baraque de l’Air ». Puis nous redescendons doucement vers le village des Bondons croisant chevaux et vaches dans les pâturages verdoyants.

A l’approche de l’un des 2 Puechs, une équipe se porte volontaire pour gravir les 100 mètres de dénivelé nécessaires pour atteindre le sommet de ce mamelon, le Puech d’Allègre.

Après la redescente, nous nous installons tous confortablement dans un pré et Lucien nous fait rêver en relatant une histoire expliquant la magie de ces lieux : il y est question d’un géant, d’une fée endormie dont les détails anatomiques parcourent le paysage unique où nous nous trouvons.

En laissant l’Aven de Maleval sur la droite, nous redescendons vers le village des Bondons pour y retrouver nos véhicules. Sur la route du retour, une équipe fera une halte pour descendre voir la cascade de Runes, pendant qu’une autre ira aux champignons…

18 km et 500 m de dénivelé.

 

TD

J 5

Le Pic Finiels

11  /  10  /  2024

 

Cette journée se présente plutôt bien avec un soleil qui émerge de la brume matinale.

Nous partons du petit hameau de Finiels (1250 m) par un chemin d’exploitation qui traverse des pâturages envahis de genêts.

Assez rapidement nous atteignons l’étage des épicéas jusqu’à la côte 1500m.

Après une pause rapide, le vent de la crête nous oblige à nous emmitoufler pour traverser la steppe sommitale. Le soleil est heureusement au rendez-vous, même si le vent est très présent.

 

3 tables d’orientation situées au sommet de Finiels (1699m)  nous permettent de faire une lecture des sommets environnants. Nous poursuivons pendant 1,5 km  notre rando en suivant la crête vers l’ouest pour atteindre un autre sommet sans nom (1686m).

Nous plongeons vers le nord en traversant à l’avenant la steppe d’éricacées, avec parfois des zones gorgées d’eau que nous contournons tant bien que mal.

 

Parvenu au chemin de Stévenson (GR70) qui vient du Bleymard, nous remontons plein sud vers un col innommé (1630m). Là, à l’abri de quelques pins nous prenons notre pique-nique.

 

Après le repas, descente vers Finiels que nous atteignons vers 15H00.

L’après-midi sera partagée entre ceux qui visitent Pont de Montvert et d’autres qui iront visiter  le hameau de Grizac, là ou est né le pape Urbain V.

Rando : 13 km et 550 m de dénivelée – IBP : 70

 

JC

J6

Nîmes le Vieux 

12  /  10  /  2024

 

Dernière journée de notre séjour qui se présente sous des auspices humides.

Seuls 8 participants au départ du Veygalier sur le Causse Méjean.

Le Causse est sous une brume épaisse, nous ne verrons le paysage seulement à travers un flou brouillardeux qui donne une certaine magie à cette randonnée.

Nous parcourons le plateau à un rythme soutenu car le vent et l’humidité nous poussent à chercher de la chaleur dans l’effort.

Vers 11H30, nous parvenons au site du chaos rocheux de Nîmes Le Vieux. Un circuit balisé par des panonceaux bleus nous permet de découvrir les étranges et diversifiés faciès de ces rochers calcaires.

Le brouillard rajoute là aussi sa touche de mystère et de surprise.

L’ambiance devenant de plus en plus humide, nous décidons de finir ce séjour dans un restaurant situé en contre-bas du Causse.

14H00 : Départ vers Forcalquier

Rando de 10km et 170m de dénivelée – IBP de 36

 

 

JC