Séjour  dans le Verdon

J 1

La crête de Rancoumas

14  /  04  /  2024

 

Départ du parking  de la D23 A.

Le sentier descend vers le très joli pont de Tusset , traverse le Verdon, magnifique à cette époque puis remonte progressivement dans les bois pour arriver sur les crêtes de Rancoumas .          

Belle vue sur les gorges de la rivière.

Du plateau on descend vers une baume impressionnante, pause banane ;

On remonte pour reprendre le trajet sur le plateau parmi les genets avant de redescendre vers les ruines d’Encastel et remonter voir le gouffre .

Pique nique à l’abri du vent au dessus d’Entreverges.

 

On rattrape le GR et retour au parking par le pont de Tusset.

J 2

Les chapelles Saint Trophyme et Saint Thyrse à Robion, Notre Dame du Roc à Castellane, Notre dame de Conches à Demandolx

15  /  05  /  2024

 

 

Les nuages cachent le sommet des montagnes, les sites météo peu optimistes mais nous partons quand même direction Robion. Le hameau est accessible depuis Castellane par une route sinueuse longeant le torrent de Rayaup. Nous stationnons au Coulet et commençons l’ascension via le petit Robion. On aperçoit la chapelle Saint-Trophime petit point blanc accroché à la montagne de Robion. Elle date du XVIIIème siècle. Jean Louis a choisi le sentier le plus raide, celui qu’il empruntait avec son 4x4 lorsqu’il rénovait la chapelle. Nous grimpons parmi les buis et les genêts et accédons à la chapelle par un escalier de pierres sèches sur la flanc de la falaise. Une légende, ferait de saint Trophime l’un des sept missionnaires envoyés par Rome pour évangéliser la Gaule sous le règne de l’empereur Dèce. Il serait le fondateur de l’Eglise d’Arles, dont il fut le premier évêque au IIIe siècle. Quant à la cathédrale d’Arles, construite au Ve siècle et initialement appelée Saint-Etienne, elle n’aurait pris le nom de Trophime qu’au XIIe siècle. Cela explique l’image de la cathédrale d’Arles à coté de la fresque de saint Trophime, sur le mur de la chapelle. Le sol de la chapelle est en roche et en terre ; les murs sont couverts de peintures murales. Jean Louis nous explique les difficultés rencontrées en raison de la position troglodyte de la chapelle et des difficultés d’accès. Après une pause face au très beau panorama, nous redescendons par le sentier balisé et prenons le sentier toponymique du Deffends en direction de Robion où nous rejoignons la route qui nous ramène aux voitures . Nous repartons en direction de la chapelle Saint-Thyrse à une distance d’environ 300 mètres. L'édifice est isolé, loin du village, l’enclos du cimetière est encore blotti contre son chevet. La Chapelle datant du Xème siècle est en cours de restauration. Toute de pierre de taille, toit compris, elle présente un clocher dont l’architecture la rapproche des églises du premier « art roman ». On profite d’une belle éclaircie pour faire une pause déjeuner puis revenons aux voitures. 11 km et 812 m de dénivelé + Nous reprenons la route vers Castellane pour faire l’ascension vers la chapelle Notre Dame du Roc, 30 mn de montée depuis le centre ville par un chemin au début caladé et 170 m de dénivelé, 6km AR. La chapelle est réputée pour être l’un des derniers sanctuaires à ex-voto dédiés à la Vierge encore alimenté à ce jour, ces ex voto étant actuellement mis en réserve en raison des travaux de rénovation. La restauration encore en cours ne nous a pas permis de voir l’intérieur de la chapelle sauf sur un site vidéo dédié. La chapelle Notre-Dame du Roc domine Castellane et la vallée du Verdon depuis le XIIème siècle. Elle aurait été en tout cas associée au château d’Aldebert Ier et aurait été réservée à l’usage du baron et des habitants du château fort. On ne sait, si en 1483, lorsque le roi Louis XI décréta la démolition du château fort, l’église fut maintenue ou si elle fut alors détruite. Après moult destructions, la chapelle fut rebâtie une fois de plus en 1861. Nous redescendons le piton rocheux et faisons un détour par le site archéologique Petra Castellana, ville fortifiée au Moyen Age fondée par les seigneurs de Castellane. Abandonnée au 13ème siècle, on y retrouve les traces des remparts (250 m selon les archéologues), des tours (7 à l’origine), de l’église et des terrasses agricoles, les restanques. De nombreux boulets de pierre on été trouvés sur le site, munitions projetées depuis l’extérieur à l’aire de bricoles lors des diverses invasions. L’après midi étant toujours ensoleillée, nous en profitons pour aller visiter la Chapelle de Conches du hameau de Ville anciennement Demandolx. Sur la route, arrêt au barrage de Castillon pour observer le cadran solaire sur le mur du barrage. Nous avons bien des difficultés à lire l’heure… Le hameau de Ville situé sur un éperon rocheux, accessible par une jolie piste, est abandonné après le décès de son dernier habitant en 1971. Dominant la vallée du Verdon jusqu’à la clue de Chaudanne et le versant sud de la montagne de Crémon, le castrum contrôlait le trafic routier et fluvial du haut Verdon. La Chapelle de Conches se dresse sur le versant sud, accessible par un sentier balisé par une inscription monumentale que nous ne parvenons pas à déchiffrer. La topographie du lieu fait penser à une coque, d’où le nom de Couenches, dérivé du latin concha, conque, coquillage. La chapelle, sous le vocable de la Nativité de la Vierge, est le but de pèlerinages, en particulier le 8 septembre et le 29 du même mois (Saint-Michel). L'édifice a peut-être été construit au 13e siècle. Jean Louis participa à sa restauration en 2005. Retour au gite de Chasteuil. Une journée en plusieurs étapes qui nous a permis de voyager dans le temps.

J 3

Chasteuil – Rougon en Aller et Retour

16  /  05  /  2024

Ce jour, le temps est plus que médiocre. Le paysage disparait sous la brume, visibilité proche de....rien du tout.

Après le petit déjeuner, nous nous retrouvons, toujours quatorze,  pour le départ, engoncés dans les polaires et imperméables, quelques gouttes d'eau nous saluant.

Le reste de la journée nous verra jongler avec ces mêmes vestes pour pallier à de petites averses et un soleil chaud.

Nous partons, pour effectuer la randonnée concoctée par Jean Louis et Louis.

La montée sur piste en sous bois chauffe rapidement les jambes.

Lorsque nous arrivons en fin de montée, nous faisons la pose "banane".

 Nous allons traverser par la suite un plateau assez désertique et esthétique "Le Devens". Nous sommes sur une ancienne voie romaine, appelée maintenant "GR4".... Nous descendons maintenant sur Rougon, joili village, que nous traversons et remontons vers un promontoire où se situe une colonie de vautours, élevés puis relachés, qui y ont élu résidence.

La pause de midi s'impose, avec pour dessert le spectacle des atterrissages et décollages des vautours.

Est venu le moment du retour, par une piste, puis un sentier et pour finir par un hors sentier sympathique qui pimente cette partie jusqu'à rejoindre la piste par laquelle nous revenons à Chasteuil sous un soleil bienfaisant avec des vues magnifiques.

 

Merci Jean Louis et Louis pour cette belle journée qui poursuit un séjour agréable.

J 4

Les gorges du Verdon Sentier Blanc Martel

17  /  05  /  2024

 

 

Nous sommes 8 au rendez vous au chalet de La Maline pour parcourir ce sentier mythique, pas très difficile, mais il faut être prudent et regarder où on met les pieds. La météo est splendide. Première descente en lacets du Pas d’Issane avec déjà de beaux panoramas. Nous longeons le Verdon, remontons le long de la falaise, redescendons par les escaliers en béton de la Combe de Guègues jusqu’à la Baume aux boeufs où nous faisons la première halte. Petit détour au belvédère de La Mescla au confluent de l’Artuby et du Verdon. Au sommet de la brèche Imbert une petite plateforme sur la droite permet d'avoir un joli point de vue sur la Mescla. Le passage le plus délicat reste les échelles Imbert (6 échelles, 252 marches). Nous dominons les gorges désormais et cheminons dans la falaise. Petite halte pique-nique en surplomb des gorges. D’aucuns en profiteront pour faire une sieste malgré la position plus ou moins confortable. Nous observons les vautours fauves qui tournoient dans le ciel bleu et reprenons la route jusqu’à la sortie des tunnels des Guégues où Maryse nous montrera une chauve souris accrochée au plafond. En chemin nous retrouvons Jean Louis qui venait à notre rencontre. Viennent les deux tunnels dont la traversée nécessite un éclairage par lame de poche ou téléphone. La vue à la sortie est splendide. Remontée au parking du Point Sublime sans les chauffeurs qui sont partis avec Jean Louis rechercher les voitures à La Maline. Ce sentier, vieux de plus d'un siècle, a été particulièrement bien réaménagé. C’est un circuit où il est impossible de se perdre. Un sentier et une falaise de chaque coté. Fin de la randonnée 13,10 km. Impossible de mesurer le dénivelé avec nos GPS Point haut : 897 m Point bas : 569 m Retour à Forcalquier. Merci à Jean-Louis pour ce séjour.