Le Trou de l’Argent

Baume – Sisteron (04)

 

7 / 02 / 2024

 

La fraîcheur nous saisit en arrivant à Sisteron d’où démarre notre balade, au pied des rochers de la Baume. Nous sommes 18 sous la houlette de Maryse.

 

Nous prenons un sentier bien aménagé qui nous conduit à travers bois puis, après un petit raidillon, aboutit en pied de falaise. C’est là que les choses se corsent : un jeu de marches plantées dans la roche et un câble nous permettent d’accéder à la première grotte d’où une fenêtre s’ouvre sur le grand paysage puis courbés, à quatre pattes, plus ou moins rampant nous franchissons les grottes qui traversent horizontalement la barre et sont percées de jours donnant sur la plaine d’Entrepierres. Les plus grands ne sont pas à la fête car les passages sont étroits et bas de plafond, mais nous arrivons tous sains et saufs pour reprendre le sentier. Grâce aux câbles installés pour franchir les passages escarpés, nous arrivons en crête où nous déjeunerons par petits groupes car les replats ne sont pas larges.

 

Le Trou de l’argent s’appelait autrefois Grotte Rolland et n’a changé de nom qu’après que des fouilles aient mis au jour, entre autres, du mobilier néolithique et des monnaies romaines. C’était au XIXe siècle, époque à laquelle François-Jules Deschaux, originaire de Sisteron, a taillé de belles inscriptions dans la pierre de la grotte et à proximité (mais nous ne les avons pas vues ! Il faudra y retourner...) . L’une relate le courage des Sisteronaises lors des guerres de religion, la nuit du 4 septembre 1562.

 

La redescente à l’ubac est moins ludique que l’aller, assez pentue, elle nous amène au col de Mézien. Là, Maryse, trouvant qu’on n’en avait pas assez bavé, a préféré rejoindre Sisteron en faisant le détour par Entrepierres. Après une petite descente hors-piste pour éviter quelques lacets et quelques kilomètres de route plus ou moins goudronnée plus loin, nous arrivons à Sisteron, après avoir admiré au passage une jolie source moussue et une tête de diable ( ?) sculptée dans le rocher.

 

Fourbus et ravis de cette belle randonnée, nous avons accompli comme prévu 800 m de dénivelé pour environ 16 kms de marche. Et un grand merci à Maryse !

 

DM