J1 – Les Lacs de l’Aupillon – Les Thuiles

Après 13 km de piste plus ou moins chaotique, les 11 randonneurs du jour se retrouvent sur le parking au lieu-dit « Les Hières ». Nous sommes sur un alpage boisé et le début de la randonnée se fait par un sentier alternant prairies et mélézins. Nous devons contourner un parc de nuit avec un troupeau de moutons sans Patou. Un peu plus loin nous attaquons une montée plus raide dans un environnement plus ouvert et plus caillouteux. Après avoir franchi une première fois le ravin de Rioclar, nous serpentons dans une paroi rocheuse. Sur notre droite la cascade de la Pisse se signale par le bruit de sa chute, mais nous ne pourrons l’apercevoir qu’à notre retour.

Nous débouchons alors sur un alpage maigre dans un environnement assez minéral. Le plus grand des lacs de l’Aupillon est là sous nos yeux. On comprend qu’il n’a pas toujours été plein à l’absence de poissons. Un peu plus haut le 2ème lac plus petit mais plus beau. Le col de l’Aupillon est là juste au-dessus de nos têtes et nous y parviendrons assez rapidement pour y prendre notre pause pique-nique. Un léger vent nous pousse à manger coté ouest avec une vue sur tous les massifs jusqu’au Ventoux. Il faut dire que pendant ces 3 jours nous aurons une luminosité et une chaleur exceptionnelles.

Après une courte sieste, nous suivons la crête en franchisson plusieurs petits sommet : la Tête de Cougourde (2718m), le Rocher des Cailles (2817m), le Brek de l’Aupénas (2680m) et enfin le sommet des Plastres (2686m). Nous redescendons ensuite vers la Jaumasse ou se fera la jonction avec le sentier que nous avions pris au départ.

 

Bilan de la rando : 10.5 km et 800m de dénivelée – IBP : 107

J2 : La Petite Séolane par le col Innommé – Le Laverq

Nous retrouvons Cathy et Dom au refuge du Laverq, et nous serons 12 randonneurs pour la rando du jour car Jean-Louis ne pouvait pas rester en ce dimanche de beau temps. Sur les conseils de notre Hôte de la veille nous décidons de monter à la Petite Séolane par le côté sud. Nous remontons la vallée du Laverq jusqu’au torrent du Château où nous démarrons la montée sur la gauche vers la première crête. Au départ nous traversons le hameau abandonné des «Vieux», puis nous attaquons l’alpage très pentu qui monte en ligne droite sur plus de 900m. La grimpette se révèle très ardue avec des passages, avec des touffes épaisses de fétuques paniculées et d’autres passages plus dégagés. Nous sommes très heureux d’arriver au col Innommé vers midi au moment bien venu de la pause pique-nique. Là aussi la vue est sublime sur les deux versants de la crête.

 

En début d’après-midi nous attaquons la partie la plus compliquée de la rando. Il s’agit de longer par le bas sur une pente schisteuse une barre rocheuse.... Passage qui s’avère plutôt facile à passer à la montée. Un peu plus loin, alors que l’on est plus qu’à 80 m du sommet, les choses se compliquent. Deux éclaireurs vont tester la voie qui s’avère plus délicate à cause de la pente. Devant les risques à prendre pour faire passer tout le groupe, nous décidons de faire demi-tour. Pour le passage délicat précédent nous installons une main courante qui s’avérera bien utile pour se retrouver tous unis au col Innommé et reprendre la descente très verticale dans l’alpage . Retour un peu avant 19H00 au refuge du Laverq, après 12 km et 1270m de dénivelée, IBP : 147

Le J3 – La Petite Séolane par le GR 69 – Le Laverq

Frustrés de ne pas avoir conquis le sommet de la petite Séolane la veille, nous le remettons ? Nous ne sommes plus que 10 randonneurs, Dom et Cathy ayant repris le boulot.

Départ vers 7H45 du refuge par le GR 69. Le petit sentier très agréable traverse bas alpages et zones forestières avec une vue sur la vallée du Laverq. Courte halte à une petite maison d’alpage qui a été dédiée à Alexandra David Neel et dont l’intérieur est curieusement aménagé. Sortis de la zone forestière, nous arrivons au niveau de l’alpage supérieur, notre progression est assez rapide et parvenons au col de Séolane vers 10H30 pour la pause banane.

7 randonneurs poursuivent l’aventure vers le sommet en suivant des cairns disposés assez régulièrement dans un parcours herbeux puis de plus en plus rocheux et aérien. Arrivée à 12H00 au sommet de la Petite Séolane à 2854 m. Surplombant tous les massifs environnants dans une lumière estivale, nous savourons notre pique-nique bio... Redescente par le même chemin et nous retrouvons nos amis au refuge vers 16H00 après 11,5 km et  1300m de dénivelée – IBP : 148

Merci à Pierre et Maryse pour ce séjour TBM (très bien mené)

 

JC