Le Saut du Moine
Oppedette (04)
02 / 05 / 2023
Compte tenu de la saison cette randonnée a été programmée le matin.
C'est à 9 heures que débute cette randonnée, à partir du parking du Saut du Moine, à 2km du village d' Oppedette.
Cinq adhérents, bien décidé à profiter de cette belle matinée, prennent dans la bonne humeur le chemin qui conduit jusqu'au Saut du Moine.
Un peu déçus par le peu d'eau qui coule dans le Calavon, la fraîcheur printanière, le chant des oiseaux, les fleurs naissantes, tout nous met en condition pour apprécier cette balade.
Après la traversée d'un paisible sous-bois, nous arrivons à la somptueuse cascade d'un dizaine de mètres qui nous offre, sous son avancée rocheuse en demi lune, une chaleureuse hospitalité.
Après avoir longé des trous d'eau taillés dans les rochers, le vallon s'élargit pour atteindre le camping champêtre de Valsainte.
Revenant sur nos pas un instant, nous empruntons un sentier qui nous mène au pied d'une petite barre rocheuse. Celle-ci est franchie avec maestria par tous.
Petite pose et la rando se poursuit sur un petit chemin emprunté, vraisemblablement si l'on en croit les « piades » par une famille de sangliers au grand complet.
Puis le chemin devient sentier étroit, bordé par une haie de grandes bruyères.
Passée la bauge des sangliers, le sentier remonte doucement un petit vallon et après un crochet, nous aboutissons sur une piste. Les fougères naissantes nous font une haie d'honneur et nous charment par leur vert tendre.
Après avoir cueilli quelques ammonites sur le chemin, nous nous avançons en surplomb du Saut du Moine. La vue embrasse tout le site et la vallée du Calavon qui s'enfuit vers Oppedette…
Une corde nous invite à descendre en rappel jusqu'au bord de l'eau, prudents, nous l'ignorons.
Enfin la piste nous conduit au pied de ce belvédère, ou nous dressons notre 'camp' pour le pique nique.
Chacun a eu à coeur de ramener quelques branches sèches et bientôt le feu crépite à même le rocher, le foyer est entouré de pierres afin de parer à toute mauvaise surprise et l'eau n'est pas bien loin.
Des sacs sortent mets, viandes et autres gourmandises.
Une fourche taillée dans une branche permettra à G. de faire cuire deux tranches de succulent gigot d'agneau et les piques accueillent saucisses et merguez.
Bien sûr la légende du bon moine courageux a été contée, une fois de plus avec toute l'exactitude historique, par le propriétaire des droits sur ce récit, qui n'engage que lui.
Les pieds de certains font trempette dans l'eau fraîche, un couple de grenouilles s'égosille à qui mieux mieux, instant intime des amours ?
Deux minuscules couleuvres d'eau frayent sous les pierres du ruisseau, mais les yeux aiguisés de M. les détectent. Les papillons viennent se désaltérer au dessus du gros trou d'eau bien claire celle là.
Après un moment de repos c'est le retour qui s'impose à nous.
Temps 3 petites heures, dénivelée : 250 mètres pour 6 km parcourus.
Un regret, je n'ai pas retrouvé l'entrée de l'aven situé en hauteur, à l'ouest du ruisseau… la prochaine fois !
L.M