Entre Mourres et Beuveron

Forcalquier (04)

08  /  02  /  2023

 

Beaucoup d’entre nous pensaient bien connaître les Mourres... C’était compter sans la curiosité de Patrice et son art d’esquiver les chemins battus.

Nous étions donc 18 à partir sur ses traces, sous un beau soleil et un ciel très bleu qui faisaient oublier le froid ambiant. Départ du cimetière de Forcalquier, par les Chambarels et un petit sentier escarpé, couvert de traces de neige gelée où on s’efforce de ne pas glisser. Directions le ravin des Soyons. Première surprise, un petit ruisseau à l’eau vive puis une sorte de mini palais du Facteur Cheval : havre de nature pour passer l’été ou abri pour des agapes des chasseurs ? On ne sait. Mais il est fort bien placé, niché dans le bois et égayé par une petite cascade en contrebas. Nous poursuivons par des sentiers entre les chênes blancs, les genévriers et les pins, surplombons le hameau des Payans puis celui des Truques et son olivette bien entretenue après avoir salué au passage les rochers des Mourres qui se découpent dans le ciel. On évite la route de Fontienne en passant sous un petit viaduc et on débouche après une petite montée « énergivore » sur le site de la Sablière si photogénique. C’est au-dessus que nous faisons halte pour le pique-nique, avec vue sur le grand paysage, des montagnes de la Blanche au Luberon en passant par le Mourre de Chanier. Plus près, on aperçoit la citadelle de Forcalquier qui pointe au-dessus des collines, position stratégique indéniable...

Le retour emprunte un joli sentier qui nous dévoile entre les pins la centrale photovoltaïque de Fontienne. L’avenir de nos forêts ??? Nous préférons nous attarder auprès d’une citerne creusée dans la dalle de calcaire sous le Clot de Mèli puis admirer des cabanons pointus, malheureusement très dégradés, comme ceux des Giraudis ou des Soyons. Nous repassons dans les Mourres où Patrice propose un petit tour entre les rochers pour ceux qui ne connaissent pas puis c’est le retour vers les Chambarels en passant par les ruines de la bergerie d’Aymes (qui d’après les recherches de Patrick C. a été abandonnée au milieu du XIXe siècle quand ses propriétaires sont partis au Mexique).

Arrivée aux voitures à 16h après une balade de 15 kms 500 et 650 m. de dénivelé.

Et un grand merci à Patrice et Dominique.

D.M.