Séjour dans la Drôme

Crest (26)

du 10 au 14  /  05  /  2022

Jour 1

Le Chemin des Moines

Serres (05)

10  /  05  /  2022

 

Nous nous retrouvons comme prévu à 9H45 sur la place du Lac à Serres (05).

 

Patrice L. nous  fait une présentation de l’histoire de Serres avec les principaux personnages importants de la ville puis le groupe se sépare en deux : 15 personnes choisissent d’effectuer la randonnée du sentier des moines avec Dominique L. et 10 personnes suivent Patrice L. direction le sommet de l’Arambre.

 

Nous traversons le village en passant par la place des Gabignoles et la rue du Château et nous empruntons un sentier qui passe devant la Tour de Moland (15ème siècle) et nous commençons notre ascension par la corniche des Marseillais et nous arrivons à la chapelle de Bonsecours (reconstruite en 1730 à l’emplacement de la chapelle du château fort).

Nous contournons sur la droite le petit cimetière privé de la famille Itier-Dubois-Aymé.

 

Le sentier s’élève en lacets vers le Tombeau du Juif (pierre tombale du 13ème ou 14ème siècle ?? y est inscrit en hébreux « Rabbi Joseph, fils de Rabbi Natanel d’heureuse mémoire) . Nous arrivons au niveau du rocher pointu (ou rocher de la Pignolette) sur lequel nous faisons un aller –retour  puis nous suivons la crête de Fontarache avec une belle vue sur la vallée du Buech et, à droite sur le Pic de Bure (qui est dans les nuages puis nous gagnons le col de Saumane.

 

Le retour sur Serres se fait en empruntant le GR 94 qui croise plusieurs fois la piste forestière, passe devant une ferme et rejoint la chapelle de Saumane (Notre Dame des Anges) que nous visitons et où nous faisons la pause pique-nique en compagnie de trois beaux chevaux dans un parc en face la chapelle.

 

Puis la piste se transforme en chemin goudronné sur 800 mètres et aboutit derrière le collège et vers l’esplanade Ste Catherine (cours de l’école) où la façade est ornée d’un cadran solaire  méridien (unique dans le département).

 

Nous prenons le temps de visiter Serres avec différents passages :

passage des commerçants, passage sous voûtes (anciennes écuries de Lesdiguières) . Nous nous arrêtons devant la magnifique porte de l’hôtel de Ville et nous avons de la chance le maire en personne nous fait visiter son bureau avec des gypseries.

 

Nous continuons à flâner dans les rues de Serres et nous rejoignons notre point de départ où nous retrouvons le deuxième groupe pour boire le pot de l’amitié et puis nous reprenons la route pour rejoindre notre lieu de villégiature à Crest (26)

 

Merci à Dominique L. qui a su animer cette randonnée  avec beaucoup d’efficacité.

 7 kms – 450m de dénivelé – 5 Heures de marche  

 

JF

 

 

Jour 1

Le sommet de l’Arambre

Serres (05)

10  /  05  /  2022

 

Nous sommes 9 à nous retrouver avec Patrice pour cette randonnée sur le sommet de l’Arambre.

Après avoir passé sous la voie ferrée en empruntant une large buse nous nous élevons rapidement dans la forêt domaniale de Beynon. La pente relativement importante au début nous oblige à suivre les lacets du sentier. Progressivement nous nous élevons au dessus de la vallée du Buech.

Au niveau de la cote 1187 nous faisons un court arrêt avant de quitter l’itinéraire qui va vers les pas de Louve.

Nous sortons du couvert des arbres, le sentier qui monte droit dans un pierrier devient plus raide.

Une petite bise rafraîchissante nous signale la proximité du sommet (1431 m) que nous atteignons rapidement.

L’endroit s’avère idéal pour la pause pique-nique. Un panorama de 360° s’offre à nous En guise d’apéritif Patrice nous propose une lecture de paysage : (L’Oisan, le pic de Bure, la montagne de Ceüze, la montagne de Lure…). Au fond de la vallée le complexe de Germanette avec sa base de loisirs nautiques et son lac de pêche à la mouche.

Nous reprenons notre randonnée en suivant la crête, puis nous amorçons notre descente dans un pierrier très pentu et très long. Nous perdons rapidement de l’altitude pour nous retrouver au fond d’un talweg (torrent de claret). Notre retour est salué par le klaxon du train.

Avant de poursuivre vers le gîte des Tilleuls à Crest nous allons prendre un pot bien mérité.

Nous avons parcouru 8 km en  3h avec un dénivelé de 800 m. IBP 84

Jour 2

Roche Colombe

Saou (26)

11  /  05  /  2022

 

Vous avez dit synclinal perché ? Dès le départ de la rando, le ton est donné. Patrice nous explique que toutes nos balades du séjour seront sous le signe de cette formation géologique qu’il nous décrit en quelques mots (je résume méchamment) : il y a 50 millions d’années, le plissement Pyrénéo-alpin (celui qui a formé Lure, le Ventoux, la Sainte-Victoire, etc.) provoque la formation d’un synclinal (pli concave) entre deux anticlinaux (pli convexe). Mais au quaternaire, l’érosion inverse les reliefs, le synclinal devient la partie haute. C’est le synclinal perché de Saou qui s’étend sur 13 kms de long sur 3 de large. Bref, cela donne naissance à un paysage caractéristique de hautes falaises entourant une vallée tout en longueur.

 

La randonnée commence par une longue montée un peu raide d’abord sur une route goudronnée puis une piste avant de devenir sentier. Au passage, nous remarquons un rocher gravé des noms des insurgés contre le coup d’état de Napoléon III en 1851, nous rappelant que nous sommes ici dans un pays où le mot résistance n’est pas un vain mot. Nous arrivons ensuite au pas de la Poupoune d’où l’on peut grimper sur le rocher du même nom pour découvrir le panorama. Ici, Patrice nous conte l’histoire de Sainte Colombe, ermite et guérisseuse qui vivait dans une grotte de la falaise et savait parler aux animaux à tel point qu’elle a réussi à convaincre un aigle qui avait emporté un bébé, de rapporter sa proie intacte à ses parents.

 

Le sentier atteint ensuite le bord de la falaise de Sainte-Colombe et se poursuit en crête jusqu’à notre halte de midi d’où l’on a une superbe vue sur le fameux synclinal perché de Saou.

 

Au pas de l’Echelette, petite descente par des barreaux fixés dans la roche, histoire d’ajouter un peu d’adrénaline à la balade. Et redescente par sentier et piste en admirant la très riche flore offerte par la hêtraie. Ah, l’aspérule odorante !...

Retour à Saou après 5h de marche, un dénivelé de + 670 m et quelques 10 kms. IBP 65

De quoi s’offrir une bonne bière bien méritée au bar de Saou (qui vaut aussi le détour).

 

 

D.M.

Jour 3

Grand et Petit Pomerolle

12  / 05 / 2022

 

La journée est belle, un peu brumeuse... En voiture, nous franchissons l'étroit Pas de Lauzens qui permet de pénétrer dans le synclinal perché de la forêt de Saou. Nous nous garons un peu avant l'auberge des Dauphins, belle demeure récemment restaurée qui a des airs du Petit Trianon.

 

Nous nous élevons dans une magnifique forêt où le hêtre domine. Le chemin sinue, les oiseaux chantent, les feuilles jouent avec le soleil, des fleurs multicolores attirent les profanes et les botanistes du groupe. Une dernière montée plus raide permet d'atteindre la crête où se succèdent de belles pelouses et des arbustes. Des vautours tournoient majestueusement, le paysage se déploie de part et d'autre. Le Ventoux lointain, les autres sommets du synclinal, Crest et sa tour, Saou, les falaises et la forêt omniprésentes, les collines qu'anime le dessin des cultures, les éoliennes, les fermes dispersées composent un grandiose tableau vivant.

 

Nous choisissons, au sommet du Grand Pomerolle, un lieu magique pour pique-niquer, dominant un plissement magistral. La sieste terminée, nous entamons la descente en traversant de nouveau la forêt, les fleurs, des tâches d'ombre et de lumière, des parfums boisés ou fleuris...

 

Les 650m de dénivelé et les 12km500 ont été un enchantement. IBP 65

 

 

DL

Les trois Becs

13 / 05 / 2022

 

Nous stationnons nos voitures au parking du Pas de Siarra juste avant le Col de la Chaudière.

Un sentier ombragé bien aménagé en escalier grimpe dans les buis et nous conduit au Col du Pas de Siarra à 1300m.

Une petite collation et nous reprenons notre ascension dans les pelouses pour arriver enfin au premier bec : le Veyou (1578 m).

Nos efforts sont récompensés  : à l'horizon, le Mont Aiguille, l'Oisans, la Barre des Ecrins...et en prime les vautours qui paradent au-dessus et en-dessous.

Il faut redescendre le long de la falaise, et remonter en face pour atteindre le deuxième bec : le Signal.

Et descendre de nouveau jusqu'au passage de la  Picourère, où nous décidons de pique-niquer dans l'herbe.

Nous ne nous attardons pas, les tiques convoitent nos belles gambettes !

De nouveau une ascension pour arriver jusqu'au sommet du troisième bec : Roche courbe (1545m)

La descente dans la hêtraie est agréable.

Au Pas de la Laveuse Patrice nous accorde vingt minutes pour chercher se qui se cache dans cet environnement. Non ce n'est pas la laveuse, ni même son lavoir, que nous trouvons mais un beau rocher percé au travers duquel on aperçoit le village de Saillans.

Nous passons par la Fontaine aux oiseaux (sans fontaine!) et au virage du Pré de l'âne, il faut remonter pour rejoindre le Col du Pas de Siara.

De là le même sentier qu'à l'aller nous ramène aux voitures.

10 kms et 1000m de dénivelé, 5h de marche IBP 87

 

C.B

 

Jour 5

Les Balcons de la Roanne

14  /  05 /  2022

 

Pour la dernière rando de notre séjour nous sommes partis du village de Saint Benoit en Diois, petit village perché construit sur un éperon rocheux qui regarde couler la Roanne en contrebas.

 

Le sentier de départ descend vers  la Roanne pour remonter sur l’autre versant couvert de vignes, de chênes, de buis et de thym.. Nous arrivons à « La Selle du moulin » où nous prenons la direction du village de Rimon. Après une montée raide nous entrons dans le bois puis passons de l’autre côté d’une crête pour arriver à une route au poteau « Loche ». Là, nous empruntons un large chemin qui monte au village de « Rimon ».

La fraîcheur de son église  nous accueille, et nos « chanteurs » ne résistent pas à tester l’acoustique, d’ailleurs excellente. Nous profitons de  quelques escaliers ombragés pour la pause pique-nique. Pas le temps de faire la sieste et nous voilà repartis.

 

Après quelques minutes sur la route au son des chansons, nous empruntons un chemin en balcon, qui longe la falaise avant d’atteindre « Le pas de la Pousterle ».  Après une descente raide et caillouteuse nous nous dirigeons vers le village pour retrouver la piste empruntée à l’aller tout en

coupant à travers les vignes à la recherche d’un peu d’ombre.

 

Le lavoir, datant de 1877 et sa fontaine récemment rénovés nous offrent un peu de fraîcheur.

Une ultime  montée nous conduit à l’église d’origine romane.

 

Merci à Patrice et à Dominique pour la dernière rando de ce sympathique séjour dans la Drôme.

 

 

12,5 km – 720m de dénivelé – 4h de marche IBP 72