Autour de Saint-Julien d’Asse
26 / 01 / 2022
Pour cette randonnée, nous passons en rive gauche... de la Durance bien sûr ! René sera notre guide, dont nous avons déjà apprécié plusieurs jolies randonnées du côté de Saint-Jurs ou Valensole. Il attend notre groupe au pied de Saint-Julien d’Asse, petit village que la majorité d’entre nous n’a jamais visité. La montée commence par un petit sentier entre chênes blancs et oliviers qui va peu à peu nous conduire vers les Plaines. Ici, il faut se souvenir qu’en Provence, le terme Plaine (la Plano) désigne un terrain plat en hauteur tandis que le terrain plat en fond de vallée est le Plan. Nous montons tranquillement , et, après une petite halte pour admirer une cabane et le bassin aménagé par un habitant pour arroser son olivette, René nous propose un joli terrain herbeux et ensoleillé pour notre pique-nique de midi. La journée est magnifique, le soleil tape et la vue porte au loin vers le Cousson, le Margès et au-delà vers la Sainte-Baume et la Sainte-Victoire un peu perdues dans les brumes bleutées. Petite sieste pour les amateurs puis après quelques joyeuses blagues digestives fournies par André et Annie, nous voilà très vite sur le plateau d’Entrevennes. Champs de lavandins à perte de vue et paysage encore plus grandiose avec d’un côté le Ventoux et de l’autre l’Estrop et le Cheval-Blanc. On se dit qu’on reviendra en juillet lorsque tout sera fleuri. Mais même en cette saison, le plateau ne manque pas de charme. La piste longe les cultures et la marche sans dénivelé favorise les bavardages. Nous amorçons ensuite la redescente dans la chênaie avant de traverser le village et ses multiples fontaines.
L’un d’entre nous nous a réservé un petit intermède pompier pour créer l’émotion mais finalement, rien de grave.
Nous terminons la journée vers 16 heures, après 9 km de marche et 330 m de dénivelé comme annoncé.
Merci encore à René qui nous fait toujours découvrir de nouvelles balades, dans un secteur où notre groupe n’a pas (encore) ses habitudes.
D.M.
