Le Pied du Mulet et la Montagne de Mare

21 / 11 / 2021

 

Nous étions 21 pour ce 21/11/21 à démarrer du parking à l'entrée d'Eourres, joli village strictement piétonnier. Joël nous guide : Liliane avait reconnu, programmé la rando mais une méchante cruralgie lui interdit cette escapade.

 

Une courte montée mène aux maisons de pierres, serrées les unes contre les autres sur la crête et en chemin nous découvrons de nombreux poèmes d'auteurs connus ou inconnus sur le thème...du chemin. Nous longeons un petit bassin choisi par le crapaud Alyte comme lieu de ponte. Nous suivons le chemin de la Tatie qui monte à flanc dans les genêts et lavandes fines, offrant des vues sur des prairies, de petits champs labourés et un paysage tourmenté. Dans une ambiance fraîche de fin d'automne, nous atteignons une clue ourlée de lames de pierre, montons en zigzaguant dans une hêtraie dominant l'Ourdine qui coule tout en bas, puis arrivons sur un replat herbeux de « la Petite » pour la pause banane.

 

Nous retrouvons aussitôt les hêtres, marchant dans leurs feuilles rousses, traversant des clairières et atteignons le Pied du Mulet (1459m), magnifique alpage offrant un panorama grandiose, descendons au col de Verdun pour aussitôt remonter sur la Montagne de Mare. Dans une allée naturelle bordée de rochers, nous pique-niquons au soleil et à l'abri du vent. Mais il fait vraiment frisquet et nous reprenons notre ascension dans les alpages, suivons la longue, longue crête de la Montagne de Mare évoluant jusqu'à 1622m. Le cheminement est très agréable, le sol doux aux pieds et nous apercevons l'Oisans, le Grand Veymont et le Mont Aiguille, le versant nord de Lure, les pré-alpes de Digne, les sommets du Queyras dont la Fonte Sancte. Nous remplissons nos poumons, écarquillons nos yeux, découvrons un vautour planant et inspectant les flancs de la montagne, profitons, profitons avant de descendre.

 

Nous cheminons dans une magnifique forêt de hêtres ponctuées de clairières puis arrivons aux prairies où paissent des brebis cornues blanches ou noires qui nous regardent curieuses. Nous nous étonnons de leur solitude quand nous croisons plus bas leur beau berger coiffé d'un béret afghan avec au dos un sac vintage et encore plus bas sa jument puissante.

 

Voici les premières maisons d'Eourres : des fumées s'échappent des cheminées, les dernières fleurs ornent les jardins et les façades. Un petit détour par l'églse qui est ouverte et retour aux voitures par le chemin aux 23 poèmes.

 

Merci Liliane d'avoir mis au point cette balade. Merci Joël et Brigitte de l'avoir remplacée au pied levé. Nous avons parcouru 16km et 1000m de D+

 

 

DL